Camille Parenthoine

Les mauvaises herbes

Elles sont sous nos pas mais on ne connaît pas leur nom. Dans les interstices de la ville, entre deux plaques de macadam vieillies, à la frontière des champs, à la marge des parterres, ces inconnues grandissent loin de nos regards. Pourtant, elles épousent le vent et les lumières, elles dessinent la poésie de l’ici et du maintenant, elles sont le végétal qui est. Demeure des saisons, elles traversent les giboulées, la rosée du matin et les soleils d’été. C’est cette vulnérable puissance, cette vénérable puissance que ce projet veut éclairer. L’infinie majesté des mauvaises herbes.

La médiathèque

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