Un coup de téléphone. Un rendez vous. Et je débarque avec mon appareil. On ne m'a rien demandé. On ne se connaît pas. Le trac. Des deux côtés. Nous voilà dans le huis clos de l'atelier ou des œuvres. Et puis la relation s'installe. On se découvre, on parle, de processus de création, de rapport à ses propres créations, on parle d'histoires de vie, on aborde des points sensibles, des confidences parfois. Je m'efforce de placer des instants photo, je me glisse derrière l'appareil. Je vis des moments insoupçonnés.
Etre artiste, exposer ce que l'on porte au fond de soi, ne prédispose pas nécessairement à s'exposer directement à un objectif. Alors merci à chacune et à chacun pour avoir pris ce risque, merci de m'avoir accueilli, merci pour la relation que nous avons construite. Et par ordre d'apparition dans la série, merci à Erik Samak, à Virginie Cavalier, à Pedro Fremy, merci à Christian Glace, à Marie-Christine Juston, merci à Annie Casanova, à Peggy Kluck, à Monique Castro, à René Trusses, et merci à Raurich.

 www.jjabadie.fr

D’habitude mes séries photos sont motivées par le besoin de faire passer un message sociétal, une conviction personnelle. Cette fois ci j’ai juste envie de me reposer et de montrer une facette plus artistique et sereine de ma photographie, mais finalement quand j’y pense un message pointe le bout de son nez.
Le lâcher prise, dans un monde qui est devenu fou et en veut toujours plus, est une nécessité mais pas facile à atteindre. Profiter de l’instant, de l’ici et maintenant, au fil des saisons, nous permet de nous ressourcer et nous recentrer. Certains paysages ou situations sont propices à ce recentrage. Je souhaite partager avec vous cette photographie qui m’apaise et facilite un repli vers mon self, ma vie tant intérieure qu’extérieure. Car la photographie est un outil puissant : qu’on la pratique ou qu’on la visionne, elle peut être propice à la relaxation, mais aussi la réflexion voire la conscientisation de pensées plus ou moins conscientes. Comme dirait Judie Weiser, photothérapeute « une photo aura une signification différente pour la personne qui l’a prise, la personne qui est représentée, et la personne qui la regarde ». Finalement quand quelqu’un parle d’une photo il parle de lui-même …

www.sandrine-bowen.com

Quelle joie de vous retrouver pour cette Quinzaine toute spéciale.
Cela fait aussi 10 ans que l’on m’a offert cet appareil photo… Il en a traversé des continents. Il en a capté de la proximité. Il a été parfois malmené (dans le sac à main en Argentine par exemple), oublié (quand la routine de maman prend trop de place), frigorifié (à 5hoo du matin en hiver dans la Lande)… Mais il continue d’accepter de jouer le jeu de capturer ce que j’aime à voir, ce qui m’émeut, me fait vibrer.
Suivez-nous !
Vous irez en Amérique du Sud, au Portugal, à Barcelone, à Montréal, à New-York, en Gironde…et même dans la chambre de la maison de Dali ! Vous constaterez sûrement qu’à des milliers de kilomètres d’intervalle et des années d’écarts, des choses se répondent, font écho…
Suivez-nous !

« Oh! Que je voudrais rentrer en moi-même comme une longue vue «.
Comme Alice, j’ai prononcé la formule magique et bu d’un trait le contenu du flacon étiqueté « Bois-moi ».
Sur ses pas, j’ai traversé le miroir et voyagé dans l’envers du monde en quête des antipattes.

https://chantelauzechristine.com/fr/accueil

Je vous propose ici une balade de terrasses de café en terrasses de café, sources inépuisables de portraits et de moments de vie.
J'aime m'y installer, regarder les gens autour de moi, les observer dans leurs pensées, leurs présences, leurs indifférences et écrire un roman imaginaire.
Chaque photo est une histoire en elle-même : ainsi ce bar de la place des Vosges et son barman si attachant au milieu de ces œuvres d'art, ce Bal-café où se côtoient visiteurs des expositions et habitués du quartier, ces bars où se retrouvent des ami(e)s pour jouer aux cartes ou échanger des confidences, ces nouvelles terrasses de la station F à Paris, espaces de co-working de ces jeunes entrepreneurs, ce moment insolite dans un café de l'ile St Louis où je me trouve assise en face de ce chien magnifique lequel a sa place réservée à côté de son maitre !
Enfin, je tiens à rendre hommage à Colette dite « Coco » récemment disparue en 2023. Elle tenait le plus ancien bistrot encore ouvert en France situé à Labastide d'Armagnac. Je suis arrivée un après-midi, le bar était fermé mais Colette m'a vue derrière la vitre. Elle est venue m'ouvrir et nous avons passé plus d'une heure à bavarder, elle m'a parlé de ses souvenirs palois au temps où elle faisait le taxi, de son bar et de ce qu'il deviendrait après son départ.
Mes photos montrent ainsi des moment joyeux, insolites mais aussi des instants de gravité et de solitude.
Tout cela dans ces lieux de rencontre que sont nos bars, nos troquets, nos bistrots....

https://francoisedufau.com

« Mise en lumière avec les rayons dorés des matins d'Hiver, des formes, personnages, paysages apparaissent à qui prend le temps de les voir ... l'eau nous raconte son histoire... »
Cette série nous invite à percevoir le monde extérieur comme une projection des émotions et de nos mondes intérieurs.
Les deux ne s’influencent ils pas ? Un peu comme un miroir ?

www.instagram.com/tempobleu

Photographe  « nature » j’aime à fixer la vie sous toutes ses formes. Que ce soit sous l’eau, sur terre ou en l’air, et habitant La Réunion depuis 23 ans, j’aime parcourir les paysages de cette île de l’océan Indien, et passer des moments de communion avec son « vivant ». Ces rencontres, parfois éphémères, me remplissent le cœur autant que les cartes mémoires de mes outils de prédilection. Le plaisir est autant dans la préparation de ces sorties, que dans leur vécu ou encore le traitement des images, l’élaboration d’expositions ou de livres photos. Vous pouvez me suivre sur mon blog ...

www.yvesguenot.fr

Lumières divines, phénomènes mystiques, les aurores boréales fascinent les hommes depuis la nuit des temps... Sources de légendes et mythes, elles suscitent l'émerveillement et enflamment l'imaginaire ...
Voilà maintenant six années que je pourchasse ce phénomène surréaliste afin d'en immortaliser la magie.
C'est en 2017 que je suis parti à leur rencontre pour la première fois, un rêve d'enfant, et ce fût un véritable coup de cœur.
Pour observer ce phénomène, il faut traverser l’Europe, et rejoindre les contrées sauvages du bout du monde, la Scandinavie.
Un Univers hostile, où le froid hivernal fige le jour, avant de plonger ce monde dans la longue nuit polaire.
Il n'y a pas meilleur endroit que le pays de la nuit, pour aller à la rencontre de ces lumières mystiques...
Comment interpréter ce phénomène qui apparaît dans le lieu le plus reculé du globe, où faune et flore survivent patiemment, les pieds plantés dans la glace.
On peut le voir comme un miracle, pour ma part, je le ressens comme un présent de dame nature, qui, une fois encore, s'emploie à rendre notre monde plus beau.
Le feu des renards, le souffle des baleines arctiques, l'imaginaire des hommes ne cesse de s’enflammer, alliant les richesses de notre faune aux merveilles de notre univers.
Ici, sous les rayons verts, dans le silence de ces contrées de glace, sous la pâle lueur de Polaris, j'ai oublié la science pour laisser place à la magie, j'ai retrouvé ma place parmi les éléments, aux premières loges de ce conte nocturne.

www.yannicklegodec.com

Nous, membres du PHOTO-CLUB MESSIER d'Oloron Sainte-Marie, avons le plaisir de participer au DIXIEME anniversaire de la QUINZAINE DE L'IMAGE. Depuis longtemps nous exposons nos photographies sur les places de MAUBOURGUET ou de MADIRAN .
Avec ardeur, nous nous sommes mis au travail autour du thème 10. Le choix des 10 images définitives a été difficile ; nous proposons 10 pages de photographies.

http://photoclub-messier.org

Un village de campagne. Cachée par une végétation luxuriante, une petite maison.
Ouverte aux quatre vents, un courant d’air frais traverse subitement le hall d’entrée.
Retournée et dépouillée de tous ses objets de valeur, difficile de se frayer un passage.
Le plancher et les marches de l’escalier craquent à chacun de nos pas.
A la lueur d’une journée de printemps, les rayons du soleil dévoilent un mobilier bourgeois fin XIXème.
La comtoise semble s’être arrêtée depuis bien longtemps.
Que s’est-il passé ? Qui vivait dans cette maison vétuste ? Les murs, les objets ont-ils la mémoire ?

 https://davidsursin.wixsite.com/davidsursin