Géraldine Aresteanu 

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Géraldine Aresteanu est née en 1976 en Roumanie, d’une mère française et d’un père roumain. À 13 ans, elle décide qu’elle sera photographe, en découvrant une exposition lui montrant son pays comme elle ne l’avait jamais vu, l’année de la chute de Ceaucescu.
En 1995, elle part faire ses études en France. En 1999, elle expose ses « Portraits pour un Mot », un travail sur le langage des signes avec des enfants sourds-muets de plusieurs nationalités, lors des Rencontres photographiques d’Orléans et en tire un livre plusieurs fois primé.                             

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Depuis 2014, elle a entamé le projet « 24 heures » : pendant 24 heures, elle partage et photographie le quotidien d’une personne, anonyme ou célèbre.
Comment est né le projet ? En novembre 2014, Géraldine fait le constat qu’elle ne passe pas assez de temps avec les gens qu’elle photographie « il y a des gens que tu n’as pas envie de quitter tout de suite, tu te sens bien avec eux ». Frustrée, elle a alors l’idée de photographier les gens pendant 24h, dans leur quotidien, sans mise en scène. Elle ne veut pas de journées extraordinaires, non, juste du vrai. « Je les suis comme leur ombre », dit-elle ; étonnée de voir que les gens acceptent, c’est toujours un joli moment. 

Laurence Fischer

« Fight for Dignity »

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Géraldine Aresteanu a rencontrée Zawadi, en accompagnant Laurence Fischer pendant un de ces stages de Karaté que Laurence organise dans la Maison Dorcas, en République Démocratique du Congo.

Triple championne du monde de karaté, Laurence Fischer a fondé en 2017 l’association Fight for Dignity (Combat pour la Dignité), qui aide les femmes victimes de violences à se reconstruire grâce au karaté.

C’est en entendant le Docteur Denis Mukwege, (gynécologue congolais surnommé « l’homme qui répare les femmes » Prix Nobel de la Paix en 2018 et fondateur de la Fondation Panzi) parlant au Forum mondial des femmes francophones en 2013 qu’elle comprend que le viol pouvait être une arme de guerre. Elle a visité l’hôpital de Panzi où Dr Mukwege travaille et la Maison Dorcas, le centre où il héberge ces femmes victimes de violences.

Depuis, Laurence travaille deux fois par an avec ces survivantes, qui sont en état de stress post-traumatique, et développent avec elles l’accompagnement par le corps de ces troubles. Ces deux objectifs étaient de les aider à se réapproprier leur corps, et qu’elles prennent confiance en elles. Progressivement, on a développé une méthode spécifique, en prenant aussi conseil auprès de professionnels du soin : gynécologues, psychocliniciens. 

Les cours de karaté à la Maison Dorcas sont assurés toute l’année par une personne entrainé par Laurence. Quelques jeunes femmes avec qui elle a partagé la pratique de karaté ont la motivation de transmettre à leur tour…

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